Le retour du Castor et de la Loutre depuis les premières mesures de protection est une bonne nouvelle en soi. Le rôle du castor dans le stockage, la filtration, le renforcement et la préparation du sol pour la fertiliser en permettant à la rivière de déposer du sédiment riche à chaque crue alluviale est considérable. La Loutre est présente mais en raison de sa discrétion, elle est beaucoup plus difficile à observer. Certes, son alimentation est basée presqu'exclusivement sur le poisson (en plus des crustacés, des batraciens et de petits mammifères) mais elle permet de réguler les espèces plus nombreuses à la faveur d'autres espèces plus réduites. Son habitat aquatique doit être d’une qualité suffisante pour assurer la disponibilité en proies et limiter les phénomènes d’accumulation d’éléments toxiques. Sa présence témoigne donc de la bonne santé des eaux du Gardon de Saint-Jean du Gard, classé en zone Natura 2000 depuis 2013. Quant au Ragondin, cette espèce invasive et nuisible en raison des dégâts qu'il occasionne aux berges, aux plaines et à la qualité de l'eau, il se reproduit à très grande vitesse et ce sur l'ensemble du territoire national. C'est donc à l'homme, que revient la tâche de réguler cette croissance problématique.
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