Après les requins, nous vous proposons une autre immense saga: Les migrations des oiseaux. Un sujet passionnant, riche, complexe, foisonnant et essentiel qui sera développé en 12 épisodes, comme notre désormais fameuse série rapaces.
La moitié des 10.000 espèces d'oiseaux migrent ... de quelques mètres à 80.000 km par an !
Pourquoi migrer? Pourquoi les oiseaux vont si loin, pour revenir quelques mois plus tard? Comment font-ils pour trouver leur route de jour comme de nuit, pour traverser les océans, pour survivre à de si longs voyages?
Au fil des épisodes nous répondrons à mille questions. Nous commençons par les bases:
Les oiseaux ne sont jamais strictement migrateurs ou strictement sédentaires. Chaque espèce l’est plus ou moins. Certaines oscillent entre le haut et le bas d’un sapin, d’autres traversent un hémisphère.
Au sein de chaque espèce, il existe des migrateurs totaux dont l’ensemble de la population participe à la migration et des migrateurs partiels dont une partie seulement migre.
La migration des oiseaux est directement liée à la disponibilité des ressources alimentaires, dans un climat plus doux et plus clément.
On distingue deux types de migration :
La migration prénuptiale, en hiver (de janvier à juin), vers l’hémisphère nord. Les espèces migratrices quittent leurs quartiers d’hivernages pour rejoindre leurs zones de reproduction / Nidification.
La migration postnuptiale, en automne, vers l’hémisphère sud. Les oiseaux se rendent dans les zones d'hivernage (climat plus doux, nourriture plus abondante).
Si la migration est aujourd’hui bien comprise, grâce au suivi GPS des individus, elle a longtemps intrigué les savants… Comment expliquer l’apparition ou la disparition soudaine de certains animaux à un moment de l’année ?
La ressemblance entre plusieurs animaux a été une première piste d’analyses farfelues. Par exemple, il était imaginé que le coucou gris, migrateur, se transformait l’hiver en épervier.
Plus étonnant encore, on pensait que les hirondelles passaient l’hiver dans la vase des étangs. Cela pourrait être lié au fait qu’au printemps les hirondelles revenant de migration passent beaucoup de temps au niveau des étangs pour se nourrir des insectes émergents.
Dernière originalité : le lien créé entre les oies bernaches hivernantes en Russie et les anatifes (des crustacés et non des coquillages). Les Grecs pensaient que l’anatife était une jeune oie qui grandissait tout l’hiver sous cette forme avant de naître au printemps. L’Anatife tire d’ailleurs son nom de cette légende et du nom de la famille des oies et des canards en latin : les Anatidés.
Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l’association CPAL.
Nos épisodes se basent sur l’excellent livre d’une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel, aux éditions sud-ouest.
#Podcast #BaleineSousGravillon #Biodiversité #ProtégerLeVivant #ConnaîtreLeVivant #SpécialistesDuVivant
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Site internet : https://baleinesousgravillon.com
TIPEEE : L'équipe de BSG est entièrement bénévole. Vous pouvez nous soutenir ici: https://fr.tipeee.com/baleine-sous-gravillon
HELLO ASSO : https://www.helloasso.com/associations/baleine-sous-gravillon/collectes/baleine-sous-gravillon
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INSTAGRAM : https://www.instagram.com/baleine.sous.gravillon/
LE PODCAST : Retrouvez le podcast Baleine sous gravillon sur toutes les plateformes d'écoutes et sur Youtube : https://smartlink.ausha.co/des-baleines-sous-les-gravillons?fbclid=IwAR0bEYuKT2otiGxpEZHeMv7jpKVPwSm5gZgD50dN-gHiWmDNx0Arnl3_IKI
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CRÉDITS :
Journaliste : Marc Mortelmans
Musique : Frédéric Colazzina & Gabriel Dallen - Composition originale
Montage podcast Youtube : Camille Guérin
La moitié des 10.000 espèces d'oiseaux migrent ... de quelques mètres à 80.000 km par an !
Pourquoi migrer? Pourquoi les oiseaux vont si loin, pour revenir quelques mois plus tard? Comment font-ils pour trouver leur route de jour comme de nuit, pour traverser les océans, pour survivre à de si longs voyages?
Au fil des épisodes nous répondrons à mille questions. Nous commençons par les bases:
Les oiseaux ne sont jamais strictement migrateurs ou strictement sédentaires. Chaque espèce l’est plus ou moins. Certaines oscillent entre le haut et le bas d’un sapin, d’autres traversent un hémisphère.
Au sein de chaque espèce, il existe des migrateurs totaux dont l’ensemble de la population participe à la migration et des migrateurs partiels dont une partie seulement migre.
La migration des oiseaux est directement liée à la disponibilité des ressources alimentaires, dans un climat plus doux et plus clément.
On distingue deux types de migration :
La migration prénuptiale, en hiver (de janvier à juin), vers l’hémisphère nord. Les espèces migratrices quittent leurs quartiers d’hivernages pour rejoindre leurs zones de reproduction / Nidification.
La migration postnuptiale, en automne, vers l’hémisphère sud. Les oiseaux se rendent dans les zones d'hivernage (climat plus doux, nourriture plus abondante).
Si la migration est aujourd’hui bien comprise, grâce au suivi GPS des individus, elle a longtemps intrigué les savants… Comment expliquer l’apparition ou la disparition soudaine de certains animaux à un moment de l’année ?
La ressemblance entre plusieurs animaux a été une première piste d’analyses farfelues. Par exemple, il était imaginé que le coucou gris, migrateur, se transformait l’hiver en épervier.
Plus étonnant encore, on pensait que les hirondelles passaient l’hiver dans la vase des étangs. Cela pourrait être lié au fait qu’au printemps les hirondelles revenant de migration passent beaucoup de temps au niveau des étangs pour se nourrir des insectes émergents.
Dernière originalité : le lien créé entre les oies bernaches hivernantes en Russie et les anatifes (des crustacés et non des coquillages). Les Grecs pensaient que l’anatife était une jeune oie qui grandissait tout l’hiver sous cette forme avant de naître au printemps. L’Anatife tire d’ailleurs son nom de cette légende et du nom de la famille des oies et des canards en latin : les Anatidés.
Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l’association CPAL.
Nos épisodes se basent sur l’excellent livre d’une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel, aux éditions sud-ouest.
#Podcast #BaleineSousGravillon #Biodiversité #ProtégerLeVivant #ConnaîtreLeVivant #SpécialistesDuVivant
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CRÉDITS :
Journaliste : Marc Mortelmans
Musique : Frédéric Colazzina & Gabriel Dallen - Composition originale
Montage podcast Youtube : Camille Guérin
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