L’image est bien plus belle lorsque l’animal est de face. On imagine une relation entre lui et soi, on se fait un film…
Alors on est dans l’eau, en apnée ou avec une bouteille, on repère un fish, on veut le filmer et lui, pas. Il a peur de toi… Nous sommes des monstres qui faisons des bulles et l’on vient souvent du dessus.
Rares sont les animaux sous-marins qui viennent spontanément ou font face au photographe. C’est plutôt facile avec ceux qui ne nous craignent pas : Requins, mammifères, murènes lorsqu’elles sont dans leur trou ou poissons en défense de leur nid : le clown sur son anémone, les balistes Titan ou Picasso, ou le poisson fermier dans ses coraux.
Si on le suit, il part. Si on accélère, il accélère. De toutes façon, si on une caméra avec un caisson et des supports de lampes, on ne peut aller vite sous l’eau. J’utilise une Gopro 10 avec une perche de plus d’un mètre. Avantages : forte mobilité et discrétion. Inconvénients : Pb de cadrage, manque de stabilité et pas de zoom. Je rattrape ces deux derniers problèmes au montage.
L’Agachon, la technique de chasse sous-marine qui consiste à rester au fond en attente du retour fonctionne, mais en apnée, il faut du souffle et en bouteilles, avoir un buddy patient. - Plonger seul est une bonne option. Il faut parfois attendre 10mn pour que les animaux aient confiance et viennent à nous.
Le sujet ensuite est d’être près de l’animal et de reculer lorsqu’il vient vers la caméra. Le travelling arrière sous l’eau est suggestif et peu vu. Le suivi et la prise de vue d’un poisson sur le côté, pendant qu’il avance, est difficile.
Ma perche à Gopro est équipée d’une tête pivotante. Avec mon bras, j’ai une approche d’environ 1m50. Je peux donc orienter l’objectif sur le côté ou en mode presque selfie. Ainsi, je suis derrière l’animal avec ma caméra devant lui, ou au dessus, ou sur son côté. Il se préoccupe de mon corps mais je le filme de devant ou de dessus.
Cela marche bien avec les tortues, les raies, et tout de qui rampe sur le fond. On voit mal ce que l’on cadre. Il faut donc cadrer large et re-zoomer ou re-centrer l’image au montage. Je filme en 5K et je finis en 4K avec les crops.
Exemple sur cette Pastenague qui fuyait. Elle a fini par s’arrêter. Je suis derrière et non au dessus d’elle. La caméra est 2m au dessus d’elle. Le zoom et les images clés de Luma Fusion m’ont permis de faire ce plan serré et de garder l’animal au centre de l’image malgré le serrage.
Alors on est dans l’eau, en apnée ou avec une bouteille, on repère un fish, on veut le filmer et lui, pas. Il a peur de toi… Nous sommes des monstres qui faisons des bulles et l’on vient souvent du dessus.
Rares sont les animaux sous-marins qui viennent spontanément ou font face au photographe. C’est plutôt facile avec ceux qui ne nous craignent pas : Requins, mammifères, murènes lorsqu’elles sont dans leur trou ou poissons en défense de leur nid : le clown sur son anémone, les balistes Titan ou Picasso, ou le poisson fermier dans ses coraux.
Si on le suit, il part. Si on accélère, il accélère. De toutes façon, si on une caméra avec un caisson et des supports de lampes, on ne peut aller vite sous l’eau. J’utilise une Gopro 10 avec une perche de plus d’un mètre. Avantages : forte mobilité et discrétion. Inconvénients : Pb de cadrage, manque de stabilité et pas de zoom. Je rattrape ces deux derniers problèmes au montage.
L’Agachon, la technique de chasse sous-marine qui consiste à rester au fond en attente du retour fonctionne, mais en apnée, il faut du souffle et en bouteilles, avoir un buddy patient. - Plonger seul est une bonne option. Il faut parfois attendre 10mn pour que les animaux aient confiance et viennent à nous.
Le sujet ensuite est d’être près de l’animal et de reculer lorsqu’il vient vers la caméra. Le travelling arrière sous l’eau est suggestif et peu vu. Le suivi et la prise de vue d’un poisson sur le côté, pendant qu’il avance, est difficile.
Ma perche à Gopro est équipée d’une tête pivotante. Avec mon bras, j’ai une approche d’environ 1m50. Je peux donc orienter l’objectif sur le côté ou en mode presque selfie. Ainsi, je suis derrière l’animal avec ma caméra devant lui, ou au dessus, ou sur son côté. Il se préoccupe de mon corps mais je le filme de devant ou de dessus.
Cela marche bien avec les tortues, les raies, et tout de qui rampe sur le fond. On voit mal ce que l’on cadre. Il faut donc cadrer large et re-zoomer ou re-centrer l’image au montage. Je filme en 5K et je finis en 4K avec les crops.
Exemple sur cette Pastenague qui fuyait. Elle a fini par s’arrêter. Je suis derrière et non au dessus d’elle. La caméra est 2m au dessus d’elle. Le zoom et les images clés de Luma Fusion m’ont permis de faire ce plan serré et de garder l’animal au centre de l’image malgré le serrage.
- Catégories
- CORAUX
Commentaires