Pie Bavarde - Eurasian Magpie

Votre vidéo commence dans 10
Passer (5)
bibliothèque images IA

Merci ! Partagez avec vos amis !

Vous avez aimé cette vidéo, merci de votre vote !

Ajoutées by
6 Vues
Pie bavarde Filmé de très près ! Au bord de ma fenêtre !

Pie bavarde
Pica pica - Eurasian Magpie

Identification :
Il n'est nul besoin de décrire la Pie bavarde qui se reconnaît au premier coup d'œil à sa silhouette et à son plumage. Il suffit de regarder les photos ci-contre. Tout le monde peut mettre un nom immédiatement sur cet oiseau à longue queue caractéristique. D'ailleurs son nom fait référence quand on parle d'un animal noir et blanc, par exemple un cheval pie.
Inutile donc de partir dans une longue description. Les images suffisent. Notons simplement les caractéristiques "corvidé" à savoir la grande taille, le bec et les pattes robustes.
Les sexes sont semblables. À bonne lumière, le noir du plumage adulte présente des reflets bleus, indigo, violets, vert-bronze du plus bel effet.
Le juvénile a une queue plus courte, le noir du plumage couleur suie avec des reflets atténués, le blanc très légèrement teinté de roussâtre et le tour de l'œil clair faisant ressortir ce dernier.
Actuellement, 6 sous-espèces sont reconnues. Elles diffèrent légèrement par la taille et les proportions respectives du blanc et du noir dans le plumage, essentiellement au niveau des primaires et du croupion. Auparavant, elles étaient plus nombreuses, mais 4 taxons ont été élevés au rang d'espèce.

Habitat :
La Pie bavarde occupe tous les habitats terrestres ouverts et semi-ouverts. La condition de sa présence est qu'il y ait au moins quelques ligneux pour la nidification.
Pour cela, elle n'est pas exigeante et quelques arbustes peuvent lui suffire, surtout là où la présence humaine est faible. Elle est absente de la forêt comme des vastes espaces, agricoles ou non, sans arbres (openfield, haut arctique, haute montagne et déserts).
Elle apprécie particulièrement la campagne agricole à l'ancienne, où alternent prairies et cultures avec leur cloisonnement de haies arborées, fermes, villages et hameaux avec leur environnement de jardins et vergers, bosquets, arbres le long des voies... C'est dans ce type d'habitat qu'elle est à son optimum écologique. Elle peut y atteindre une densité de 10 voire 15 couples au km2. Elle est adaptable et c'est ainsi qu'on peut la trouver jusqu'au cœur des villes à la faveur des parcs, espaces verts et jardins. Dans les villes très vertes, elle peut atteindre aussi une densité élevée.

Comportement :
La Pie bavarde est d'observation facile, par exemple quand elle arpente à pas chaloupés une pelouse ou un carré de jardin. Les balancements de son corps sont assez comiques. Quand elle veut aller plus vite, elle saute sur ses deux pattes à la fois. On la voit fouiller du bec le sol pour dénicher ses proies car la pie est essentiellement un prédateur. Les plantations du potager ne risquent pas grand chose de sa part. Au contraire, elle contribue à éliminer des ravageurs potentiels. En revanche, on peut craindre pour les couvées ou les nichées des petits passereaux dont on aime être entouré car elle sait très bien repérer leurs nids. C'est probablement la raison pour laquelle elle est classée nuisible en France et peut à ce titre être tirée comme un gibier. Pourtant, la Pie bavarde ne fait que jouer le rôle que la nature lui a attribué. Elle a des ennemis naturels pour limiter sa population, les Accipiter par exemple, épervier et autour. En région méditerranéenne, ses nichées peuvent être parasitées par un coucou, le Coucou geai.
On a vu plus haut que la Pie bavarde se plaisait en ville. Plus généralement, elle vit fréquemment au contact de l'Homme et de ses activités.

Elle est à la fois hardie et très prudente. Elle peut s'approcher de très près des habitations mais reste très méfiante et toujours aux aguets. Un geste de travers et c'est la fuite. En cela, elle rappelle les autres corvidés comme la corneille, connus pour leur niveau de réflexion élevé. En prenant de la hauteur par rapport au sol, elle perd un peu de sa crainte, ce qui peut l'amener à nicher en haut d'un arbre dans un jardin, un parc, une aire de jeux, pourtant régulièrement fréquentés. Il est possible aussi que la pie urbaine soit moins craintive que la pie campagnarde.

Alimentation :
La Pie bavarde se nourrit presqu'exvclusivement au sol. Elle peut être qualifiée d'omnivore, mais elle est avant tout un prédateur. Son régime est nettement insectivore au sens large à la belle saison, mais les petits vertébrès y entrent aussi pour une bonne part. Parmi les invertébrés, les coléoptères sont toujours bien représentés, avant les lépidoptères et d'autres taxons terrestres comme les annélides. Pour les vertébrés, ce sont les lézards, les petits amphibiens à l'émergence, les oeufs et poussins de passereaux les jeunes micromammifères, qui sont ciblés par sa prédation. Les graines et les petits fruits sont aussi consommés mais en petite quantité et suivant la saison.

Plus d’info : https://www.oiseaux.net/oiseaux/pie.bavarde.html

À très vite pour de nouvelles vidéos !
Catégories
AMPHIBIENS
Mots-clés
Pie, Pie bavarde, Oiseaux

Ajouter un commentaire

Commentaires

Soyez le premier à commenter cette vidéo.