Au cœur de l'hiver, il n'est pas toujours aisé de trouver de la nourriture en altitude et sur cette crête en particulier, un vent fort balaye continuellement la neige et laisse ainsi transparaître quelques endroits de terre croutée de gel.
Ce renard sait en profiter et c'est à la tombée du jour, c'est à l’aide de son ouïe hypersensible, qu' il cherche à écouter les mouvements de campagnols se déplaçant sous le sol alors que partout ailleurs un épais manteau neigeux recouvre la terre.
Il se déplace le plus doucement possible et au moindre bruit capté, il penche alors la tête de côté et ses oreilles pointues, en éveil, frémissent. À ce moment, il évalue la distance de sa proie à l’aide du champ magnétique terrestre. (Il serait le seul mammifère à utiliser cette technique pour chasser.)
L' augmentation des populations de proies conduit à l'augmentation des populations de prédateurs, laquelle conduit à la diminution du nombre de proies qui déclenche une diminution du nombre de prédateurs permettant aux populations de proies d'augmenter à nouveau. Et ainsi de suite depuis que le monde est monde. Bien évidemment d'autres facteurs (climat etc...) interagissent avec ce modèle mais il serait trop long de le développer ici.
Les années à faibles pourcentage de campagnols obligeront le renard de se rabattre sur d'autre mammifères (lièvres, invertébrés..) et favorisera aussi ses déplacements aux alentours des habitations humaines...ce qui n'est jamais très bon pour lui.
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Me tenir à bon vent, dans cet environnement hostile et observer ce magnifique animal chasser est toujours un réel délice. Cette fois-ci sa chasse fût infructueuse et j'en ai profité pour tenter de démontrer ici qu'il n'est pas aisé de gagner son repas au cœur d'un hiver qui jusqu'ici à été plutôt rude.
Images et musique : Jean-Loup Fuchs
©tous droits réservés
Ce renard sait en profiter et c'est à la tombée du jour, c'est à l’aide de son ouïe hypersensible, qu' il cherche à écouter les mouvements de campagnols se déplaçant sous le sol alors que partout ailleurs un épais manteau neigeux recouvre la terre.
Il se déplace le plus doucement possible et au moindre bruit capté, il penche alors la tête de côté et ses oreilles pointues, en éveil, frémissent. À ce moment, il évalue la distance de sa proie à l’aide du champ magnétique terrestre. (Il serait le seul mammifère à utiliser cette technique pour chasser.)
L' augmentation des populations de proies conduit à l'augmentation des populations de prédateurs, laquelle conduit à la diminution du nombre de proies qui déclenche une diminution du nombre de prédateurs permettant aux populations de proies d'augmenter à nouveau. Et ainsi de suite depuis que le monde est monde. Bien évidemment d'autres facteurs (climat etc...) interagissent avec ce modèle mais il serait trop long de le développer ici.
Les années à faibles pourcentage de campagnols obligeront le renard de se rabattre sur d'autre mammifères (lièvres, invertébrés..) et favorisera aussi ses déplacements aux alentours des habitations humaines...ce qui n'est jamais très bon pour lui.
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Me tenir à bon vent, dans cet environnement hostile et observer ce magnifique animal chasser est toujours un réel délice. Cette fois-ci sa chasse fût infructueuse et j'en ai profité pour tenter de démontrer ici qu'il n'est pas aisé de gagner son repas au cœur d'un hiver qui jusqu'ici à été plutôt rude.
Images et musique : Jean-Loup Fuchs
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